Tour de Côme
Les 6 patrimoines à découvrir
- Flore
La Prêle des bois
Les prêles sont ces longues tiges vertes qui tapissent ici le sous-bois. Elles n'ont pas de fuits ni de fleurs et se reproduisent de manière archaïque. Comme les fougères, leurs origines remontent à la préhistoire. Mais rassurez-vous, malgré l'ambiance "Jurassique park" aucun vélociraptor n'est tapi là, prêt à bondir ! - Flore
L’Épipogon sans feuilles
Orchidée discrète, cette plante surnommée le farfadet est capable de fleurir sous terre à l’abri des regards, et même de ne pas fleurir ! Toute blanche, elle a perdu l’essentiel de sa chlorophylle, sa tige est de couleur crème rougeâtre et non verte. Elle se nourrit grâce à un champignon qui récolte pour elle les sels minéraux et les sucres nécessaires à ses besoins. Elle apprécie les bois de conifères frais et humides Espèce rare, elle est protégée au niveau national. Ne l’arrachez pas ! - Faune
Le Semi-Apollon
Espèce de montagne présente de 700 à 2 800 mètres d’altitude, ce papillon fréquente les lisières forestières et prairies florifères d’altitude. Il a des ailes blanches à nervures noires très marquées. Les plantes hôtes de la chenille sont les deux espèces de Corydale plantes de forêts fraîches. Un contexte humide lui est donc favorable, tout comme la présence de zones ensoleillées. La principale menace pour l’espèce est la fermeture des milieux due à l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles de fauche et de pâturage favorables à la flore nectarifère, ainsi que par la destruction de ses habitats de reproduction par les pratiques de reboisement intensif (enrésinement). La réduction des surfaces favorables à ce papillon peut entraîner un isolement des populations restantes qui ont alors un plus grand risque d’extinction (il a été observé sur le puy de Côme en 2000). - Volcan
Point de vue sur le Puy de Côme
Ce volcan se reconnaît très facilement à ses deux cratères emboîtés témoins de deux phases d’activité distinctes dans le temps. On retrouve la forme typique d’un cône strombolien. Les pentes sont occupées par une hêtraie. On note en deux points la présence de « lignes » droites soulignées par des conifères (épicéas) qui montent droit dans la pente jusqu’au bord du cratère. Il ne peut pas résulter d’un processus naturel : ce sont les limites de propriété, traces des sectionnaux ou des parcelles privées, très étroites le découpage arbitraire s'est faisait dans le sens de la pente, du sommet jusqu'à la base. Les parcelles peuvent être exploitées différemment. Autrefois, la forêt recouvrait tout ce puy (l’altitude n’est pas assez haute pour empêcher le développement des arbres). Le sommet et le cratère ont été déboisés dans la seconde moitié du 18e siècle par des moines pour les transformer en pâturage qui a ensuite été maintenu.
(Dossier pédagogique, Puy-de-Dôme le département). - Volcan
Le Puy de Côme
Ce volcan possède deux cratères emboîtés témoins de deux phases d’activité distinctes dans le temps. On retrouve la forme typique d’un cône strombolien. Les pentes sont occupées par une hêtraie. Le sommet et le cratère ont été déboisés dans la seconde moitié du 18e siècle par des moines pour les transformer en pâturage qui a ensuite été maintenu, les parcelles étant ensuite devenues des propriétés privées. On note ainsi en deux endroits la présence de « lignes » droites soulignées par des conifères (épicéas) qui montent droit dans la pente jusqu’au bord du cratère. en effet, les parcelles sont découpées en lanières, du sommet vers la base , donnant ces formes allongées et très étroites. (Dossier pédagogique, Puy-de-Dôme le département). - Savoir-faire
Les fours à charbon
Ces grands chaudrons rouillés sont des marmites de charbonnier, aussi appelés fours à charbon, et la trace d'une pratique historique. Le charbon de bois était autrefois un combustible courant, aussi bien pour l'industrie (pour la métallurgie) que pour l'usage domestique. Des quantités de bois colossales étaient nécessaires pour alimenter ces fours à charbon : il fallait en moyenne 14 à 15 m3 de bois pour produire 1 tonne de charbon de bois. Les charbonniers rassemblaient donc un immense tas de bois sec en une meule au coeur de la forêt, à proximité des lieux de coupe, pour le faire se consumer lentement (à l'étouffée) et ainsi obtenir du charbon de bois. Au 17è siècle se développe la pratique massive du taillis pour le bois de chauffe. Il s'agit de couper à ras du sol des arbres qui rejettent du pied et forment ainsi des cépées de troncs multiples , de petit diamètre (chênes, charmes, hêtres, châtaigniers, noisetiers) puis de les couper à des intervales réguliers (par exemple 20 ou 30 ans).
Description
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- Départ : Ceyssat
- Arrivée : Ceyssat
- Communes traversées : Saint-Ours et Ceyssat
Transport
https://www.oura.com/
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