Tour de Côme
Les 6 patrimoines à découvrir
- Flore
La Prêle des bois
Les prêles sont ces longues tiges vertes qui tapissent ici le sous-bois. Elles n'ont pas de fuits ni de fleurs et se reproduisent de manière archaïque. Comme les fougères, leurs origines remontent à la préhistoire. Mais rassurez-vous, malgré l'ambiance "Jurassique park" aucun vélociraptor n'est tapi là, prêt à bondir ! - Flore
L’Épipogon sans feuilles
Orchidée discrète, cette plante surnommée le farfadet est capable de fleurir sous terre à l’abri des regards, et même de ne pas fleurir ! Toute blanche, elle a perdu l’essentiel de sa chlorophylle, sa tige est de couleur crème rougeâtre et non verte. Elle se nourrit grâce à un champignon qui récolte pour elle les sels minéraux et les sucres nécessaires à ses besoins. Elle apprécie les bois de conifères frais et humides Espèce rare, elle est protégée au niveau national. Ne l’arrachez pas ! - Faune
Le Semi-Apollon
Espèce de montagne présente de 700 à 2 800 mètres d’altitude, ce papillon fréquente les lisières forestières et prairies florifères d’altitude. Il a des ailes blanches à nervures noires très marquées. Les plantes hôtes de la chenille sont les deux espèces de Corydale plantes de forêts fraîches. Un contexte humide lui est donc favorable, tout comme la présence de zones ensoleillées. La principale menace pour l’espèce est la fermeture des milieux due à l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles de fauche et de pâturage favorables à la flore nectarifère, ainsi que par la destruction de ses habitats de reproduction par les pratiques de reboisement intensif (enrésinement). La réduction des surfaces favorables à ce papillon peut entraîner un isolement des populations restantes qui ont alors un plus grand risque d’extinction. Il est observé sur le puy de Côme depuis l'an 2000. - Point de vue
Point de vue sur le Puy de Côme
Le sommet du puy de Côme a été déboisé dans la seconde moitié du 18è siècle par des moines pour les transformer en pâturage. Depuis, le site est toujours pâturé par les brebis pendant l’estive quelques semaines entre mai et octobre.
Afin d’assurer la tranquillité du troupeau, merci de le contourner, de toujours tenir votre chien en laisse et de rester sur les chemins balisés, autorisés par les propriétaires autour du puy.
L’accès au sommet n’est plus accessible au public depuis 2002, afin de préserver le puy très dégradé ainsi que la faune et la flore. Un point de vue vous permettra de prendre du recul et de l'admirer au fil de votre parcours. - Volcan
Le Puy de Côme
Culminant à 1 252 m, le puy de Côme est le deuxième plus grand volcan de la Chaîne des Puys et l’un des plus célèbres grâce à ses deux cratères emboîtés. Faisant respectivement 450 et 250 mètres de diamètre, ils sont les témoins de deux phases d’activité distinctes dans le temps, survenues il y a environ 15 000 ans.
Avec une largeur pouvant atteindre 2,5 kilomètres, ses coulées de laves, appelées « cheire » sont les plus importantes du secteur. Elles s’étendent sur 18 kilomètres, jusqu’à Pontgibaud et la vallée de la Sioule, rivière dont elle a modifié le cours et provoqué le détournement.
Lors de ce tour, vous remarquerez la présence de « lignes » droites soulignées par des conifères (épicéas) qui montent droit dans la pente jusqu’au bord du cratère. Héritage des partages de parcelles lors des successions familiales, ce découpage forestier de ses flancs en lanières rayonnantes souligne la forme conique très régulière de ce puy. - Savoir-faire
Les fours à charbon
Ces grands chaudrons rouillés sont des marmites de charbonnier, aussi appelés fours à charbon, et la trace d'une pratique historique. Le charbon de bois était autrefois un combustible courant, aussi bien pour l'industrie (pour la métallurgie) que pour l'usage domestique. Des quantités de bois colossales étaient nécessaires pour alimenter ces fours à charbon : il fallait en moyenne 14 à 15 m3 de bois pour produire 1 tonne de charbon de bois. Les charbonniers rassemblaient donc un immense tas de bois sec en une meule au coeur de la forêt, à proximité des lieux de coupe, pour le faire se consumer lentement (à l'étouffée) et ainsi obtenir du charbon de bois. Au 17è siècle se développe la pratique massive du taillis pour le bois de chauffe. Il s'agit de couper à ras du sol des arbres qui rejettent du pied et forment ainsi des cépées de troncs multiples , de petit diamètre (chênes, charmes, hêtres, châtaigniers, noisetiers) puis de les couper à des intervales réguliers (par exemple 20 ou 30 ans).
Description
- Emprunter le chemin sur votre droite.
- A l'intersection, continuer à droite. Suivre le panneau "Tour de Côme".
- Poursuivre à droite.
- Prendre à gauche, et longer la barrière.
- Continuer tout droit, suivre le panneau "Tour de Côme".
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- Prendre le chemin à droite, et suivre le panneau "Tour de Côme".
- Poursuivre à droite, suivre le balisage bleu.
- Suivre le chemin sur votre droite.
- Poursuivre sur votre gauche.
- Prendre à gauche pour retrouver le point de départ.
- Départ : Ceyssat
- Arrivée : Ceyssat
- Communes traversées : Saint-Ours et Ceyssat
Météo
Transport
https://www.oura.com/
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