Repaire des Gaulois

Les 10 patrimoines à découvrir

• Eau (lac, rivière...)

  Les Moulins de Sayat

  Ce paisible village comptait 17 moulins encore en activité dans les années 1960, progressivement concurrencés par l’industrie. Ce parcours sera l’occasion de découvrir le moulin à huile du village. Fermé en 1961 et laissé partiellement à l’abandon, il a été restauré par les courageux membres de l’association « Le Grand Vert » dans les années 90. Depuis, le moulin a rouvert ses portes. Ceux qui apportent leurs cerneaux de noix pourront assister à la fabrication de leur huile, les autres pourront simplement admirer les mécanismes mus par la seule force de l’eau. Le moulin à farine, quant à lui, est devenu lieu d’exposition, de concerts et d’événements divers.

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• Savoir-faire

  Ondoyer : une des 7 œuvres d’art de Thierry Courtadon

  La sculpture « Ondoyer » du tailleur de pierre Thierry Courtadon s’offrira à vous au bord du Bédat. Sept communes du secteur ont été habillées d’une parure de roche aussi émouvante qu’originale, nommée « Conjuguer la Nature ». Cet artisan sculpteur reconnu a nommé ses sculptures avec des verbes selon sa forme et l’environnement qui l’accueille. Ondoyer, Chuchoter, Rassembler… comme si la pierre prenait vie.

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• Petit patrimoine

  L'église Saint-Vincent

  Au 18e siècle, Sayat voulut s’affranchir de la paroisse de Saint-Vincent-les-Blanzat pour bâtir sa propre église communale. C’est en 1789, alors que la France vivait sa Révolution, que les travaux de l’église Saint-Roch furent achevés. Édifice élancé construit sur une butte, son architecture évoque l’art roman. Le clocher, qui surplombe le vieux quartier aux ruelles étroites, a la particularité d’être bâti uniquement en pierre de Volvic : le toit remarquable, en pierre lui aussi, était surmonté d’un geai en hommage au premier maire de la commune, le docteur Philibert Jay. L’église ayant été intégralement restaurée en 2008, un geai a été replacé au sommet du clocher.

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• Savoir-faire

  La fontaine en pierre de Volvic

  De nombreux édifices et monuments de la métropole clermontoise sont construits en pierre de Volvic. Sa couleur anthracite n'est pas du tout due à la pollution. Il s'agit de la couleur naturelle de cette pierre de lave appelée trachy-andésite.

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• Point de vue

  Le repaire des Gaulois

  Profitez ici du repaire des Gaulois, belvédère offrant une belle vue dégagée sur la vallée.

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• Géologie

  La Faille de la Limagne

  Il y a 40 Millions d'années, en contrecoup à l'élévation du Massif Alpin issue de la rencontre des plaques africaines et européennes, la croûte terrestre s’est étirée, amincie et effondrée provoquant une vaste série de fissurations et d’effondrements observés dans toute l’Europe de l’Ouest. C’est ce que l’on appelle le Rift Ouest-Européen. 
  La faille de Limagne est l’un des témoins de cette fracturation et de la formation d'un grand bassin d'effondrement. Cette cassure nette du terrain de 30 km de long, formée entre 37 et 25 Millions d'années, sépare le plateau des Dômes de la plaine de Limagne en contre-bas.

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• Savoir-faire

  Le four à pain

  Construit en 1831, ce four banal semble avoir été utilisé presque en continu jusque dans la première moitié du 20e siècle. Mais, dans les années 1970, ce four a bel et bien failli disparaître. En effet, un projet d'aménagement de voirie prévoyait l'élargissement de la rue et nécessitait donc la destruction de tout le bâtiment : l'école située au-dessus du four et, bien sûr, le four lui-même. Heureusement pour ce patrimoine, un groupe d'habitants s'est alors mobilisé pour contrecarrer ce projet. Ils ont travaillé bénévolement pendant tout un hiver pour réhabiliter le bâtiment, remettre en état l'ancienne école pour en faire une salle de réunion et réparer le four. En 1987 se crée une Association "On chauffe le four" qui décide de "rallumer" le four, après une interruption de plusieurs années. Après la dissolution de cette association, le Comité des Fêtes prend le relais en 1998 en créant la "Fête du four". Né d'une nécessité absolue de subsistance, le pain, ce four banal est devenu festif et continue à être un centre d'intérêt important pour la commune.

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• Faune

  Le renard

  Dans les contes et légendes, le renard est décrit comme étant rusé : cela est dû à son extrême prudence et à sa capacité de réaction très vive. Il fait partie intégrante des écosystèmes, y compris urbains, en participant à l’équilibre entre les espèces il prend toute sa place dans la chaîne alimentaire. Il participe aussi à la dissémination et à la régénération d’espèces végétales.

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• Faune

  L'écureuil roux

  Avec sa queue en panache, sa silhouette gracieuse et son agilité, l’écureuil roux attire la sympathie. Strictement forestier et arboricole, il est le plus gros des rongeurs de ce type de milieux. Sa fameuse queue en panache – qui peut mesurer jusqu’à 23 cm de long - lui sert surtout de balancier pour garder l’équilibre. Son pelage varie du roux, gris-brun, brun foncé au noir, mis à part le ventre qui est toujours blanc. En pelage d’hiver, ses oreilles portent un pinceau de poils bien visible et caractéristique.

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• Faune

  Le Pic épeiche

  Si vous êtes attentif, vous pourrez peut-être observer ce pic, parmi les plus communs et répandus. Dit bigarré, il se caractérise par un plumage rayé noir et blanc et une tache rouge écarlate sur le bas-ventre près de la queue. Occupant des forêts et des zones boisées, il peut marteler l’arbre jusqu’à 15 coups par seconde.

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